Droit de grâce

Grégoire et Marie Madeleine. Lui en Afrique, elle au Proche-Orient. Lui aujourd’hui, elle hier. Lui souffrait d’une grave dépression, elle se prostituait. Tous deux vivotaient, lassés de leurs existences étriquées, jusqu’au jour où la rencontre avec Jésus leur a ouvert des portes. Comme une deuxième chance. Grégoire a créé la Saint-Camille, une association qui a changé le sort des personnes atteintes de maladies psychiques en Afrique de l’Ouest. Marie Madeleine a suivi Jésus, et elle fut le premier témoin de l’événement sidérant qui a chamboulé le monde: la Résurrection.
En matière de deuxième chance, n’oublions pas le champion toutes catégories, l’ami Pierre. Il détient quand même les clés de la maison, patron investi par Jésus lui-même, malgré un triple chant du coq qui fait tache dans son CV.

Qui d’entre nous n’a pas bénéficié d’un bonus de vie, ou n’est pas candidat à une deuxième chance ? Rappelons-nous qu’avant la deuxième chance, il y en a une première. Et notre première chance, c’est de connaître le Christ. Avec lui, d’ailleurs, la chance s’appelle la grâce. De même que le malheur frappe souvent de façon mystérieuse, la grâce peut aussi frapper chacun de nous. Une dose d’amour ad vitam aeternam, une présence de Dieu non-stop. Bonus : elle est gratuite. Rentrez légers, de la grâce plein vos caddies!

Marie-Christine Vidal, rédactrice en chef de Panorama